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La gestion d’entreprise

La gestion d’entreprise comment faire ?

La gestion d’entreprise correspond à l’utilisation de ressources pour assurer de la création d’entreprise ou de reprise d’entreprise à la dissolution en passant par diverses actions (comme le transfert du siège social) jusqu’à la mise en œuvre du projet.

Quelles sont les principales activités du gestionnaire ? Il s’agit avant tout de :

  1. La prévision des objectifs à atteindre ;
  2. Le suivi de l’application de la stratégie commerciale ;
  3. La proactivité pour faire face aux imprévus.
La gestion d’entreprise

Les fondements de la gestion d’entreprise

L’activité de management, de comptabilité et d’administration est essentielle pour assurer le fonctionnement et le développement de la société après sa création.

La gestion d’une entreprise, qu’est-ce que c’est ?

Selon le plan Comptable, la gestion d’entreprise consiste à utiliser des ressources de la société pour réaliser les objectifs fixés en s’appuyant sur une politique de mise en marche bien déterminée. De manière générale, elle peut être assimilée au management. Toutefois, elle tend à s’appuyer plus l’aspect financier qu’humain. Qu’il s’agisse d’une société (SARLEURLSASSASU…) ou d’une auto-entreprise, après avoir défini le statut juridique de son entreprise, maîtriser les fondamentaux de la gestion s’avère important pour garantir son succès.

Les grandes catégories de tâches qui incombent au gestionnaire consistent à :

  1. Fixer au préalable les objectifs à atteindre ;
  2. Définir le plan d’action ;
  3. Mettre en œuvre la stratégie adoptée ;
  4. Réagir face aux imprévus ;
  5. Assurer le contrôle de gestion.

Plus concrètement, être gestionnaire peut conduire, avant même la création de l’entreprise, à accomplir des actes pour le compte de la société en formation, faire établir un cachet d’entreprise, à réaliser différents audits en marketing ou sur ses produits ou encore à assurer le recouvrement des créances, etc. Répartir ces tâches entre différentes personnes ou externaliser sa comptabilité est cependant toujours possible.

Qu’est-ce que le contrôle de gestion ?

Le contrôle de gestion fait partie des tâches des organes de direction. Il se définit comme la manière d’analyser les objectifs, les méthodes, les moyens pour améliorer les performances.

Le contrôle de gestion a pour principale mission d’améliorer le pilotage de l’entreprise. Son activité se concentre sur la recherche de moyens permettant de la rendre plus performante notamment en améliorant la productivité.

Pour ce faire, il élabore et propose des outils utiles :

  1. Analyser les différents services afin de proposer de nouvelles méthodes de travail ;
  2. Contrôler, gérer et mesurer l’activité d’une organisation ;
  3. Réaliser des audits internes pour garantir l’efficacité des stratégies et de la mise en œuvre des ressources ;
  4. Améliorer la structure de l’organisation.

L’acte anormal de gestion

L’acte anormal de gestion est une notion issue du droit comptable et fiscal. En principe, les entrepreneurs ont une certaine liberté dans leur prise de décision et l’administration fiscale ne vient pas s’immiscer dans les choix des dirigeants et des gestionnaires.

Toutefois, lorsque certains actes ont un caractère anormal pour l’administration fiscale, elle n’hésite pas à redresser l’entreprise. L’arrêt du Conseil d’Etat en date du 21 décembre 2018 “Société Croë Suisse” vient nous donner une définition de l’acte anormal de gestion : il s’agit de “l’acte par lequel une entreprise décide de s’appauvrir à des fins étrangères à son intérêt.” On retrouve par exemple les abandons de créance, les avances sans intérêts ou encore les cessions d’actifs immobilisés pour une valeur en dessous de leur valeur vénale.

Aussi, l’entrepreneur se doit être attentif à ne pas réaliser de tels actes susceptibles de conduire l’administration fiscal à adopter des sanctions.

Qu’est-ce qu’un bon gestionnaire ?

Puisque son travail consiste à prévoir, analyser, mettre en oeuvre des processus, diriger et à examiner. Dès lors, un gestionnaire compétent doit :

  1. Orienter vers les résultats : définir des objectifs ambitieux mais réalisables dans une logique de compétitivité.
  2. Savoir déléguer : le gestionnaire a une vision globale des compétences de chacun, il se réserve le plus souvent les missions complexes nécessitant beaucoup d’analyse et délègue les tâches les moins importantes et les plus répétitives.
  3. Définir son leadership : encourager et donner du sens au travail de chacun est de plus en plus important et attendu par les équipes.

Comment bien gérer son entreprise : les 10 tâches indispensables du gestionnaire

Tout créateur ou repreneur d’entreprise doit posséder les bases de la gestion. Aussi, pour les entrepreneurs qui exécutent des tâches de gestionnaire seuls, il existe des formations en création et gestion d’entreprise. En effet, quelques règles sont essentielles à connaître.

Prendre connaissance du prix de revient

Pour assurer une gestion efficace, il est important de connaître le prix de revient des produits et/ou services principaux. Cet indicateur permet de bien définir les prix de vente et éviter les pertes. De plus, la connaissance du prix de revient est primordiale dans la recherche d’amélioration de la rentabilité et des marges. Il est alors important de prendre connaissance des coûts générés par l’activité pour rester rentable et concurrentiel.

Limiter les frais en début d’activité

La limitation des frais en début d’activité assure un bon pilotage de l’entreprise et son développement. Pour mettre en place une base solide, l’entrepreneur se doit de privilégier les frais variables et de limiter les frais fixes lors du lancement de l’activité. Pour ce faire, il faut subordonner les dépenses au dégagement de bénéfices.

Gérer les comptes clients

L’entrepreneur doit assurer un meilleur suivi des comptes de la facturation au recouvrement des créances. Par exemple, la facturation des clients doit se faire rapidement à l’issue du service réalisé ou à la livraison des marchandises. Cela permet d’assurer une échéance rapide pour un impact immédiat à la trésorerie. Un suivi des règlements doit être mis en place pour réduire les risques d’impayés.

Surveiller et gérer les stocks

La gestion des stocks fait partie des règles essentielles. L’entrepreneur doit veiller à ce que le niveau de stock soit optimal pour prévenir les éventuelles difficultés. Afin d’éviter les ruptures de stock, l’entreprise doit fonctionner avec un stock suffisant, ni trop bas, ni trop important. En effet, un stock trop important entraîne des coûts supplémentaires et des décalages de trésorerie.

Gérer les relations avec les fournisseurs

Lors du lancement de l’activité et au cours de la vie de l’entreprise, l’entrepreneur doit assurer la gestion des relations avec les fournisseurs pour assurer la réalisation des activités. Il est conseillé de diversifier les sources d’approvisionnement pour obtenir des meilleures offres et prestations et d’éviter les ruptures d’approvisionnement. Il est aussi nécessaire de surveiller la situation des fournisseurs.

Créer des prévisions de trésorerie

La bonne administration de la trésorerie est également capitale au bon fonctionnement d’une entreprise. Afin de faire face aux éventuels problèmes financiers, il est important de créer des prévisions de trésorerie. Cela s’appuie essentiellement sur la comptabilité.

Maîtriser les notions clés en comptabilité

Connaître les notions de base en gestion d’entreprise (convention en trésorerie, l’accord de confidentialité…) et en comptabilité s’avère nécessaire pour bien piloter son entreprise. Bien que la comptabilité puisse être assurée par un professionnel, le créateur ou le repreneur d’entreprise doit connaître les notions suivantes pour réaliser un suivi :

  1. Le seuil de rentabilité ou le point mort (PM) : le business plan doit avoir un seuil de rentabilité à atteindre. C’est seulement au-delà du point mort que l’entreprise génère ses premiers bénéfices ;
  2. Le fonds de roulement (FR) : il s’agit des capitaux disponibles pour assurer le fonctionnement quotidien de l’entreprise. Il se calcule comme suit : FR = (capitaux propres + emprunts à terme) – dépenses d’investissement ;
  3. Le besoin en fonds de roulement (BFR) : il s’agit du décalage de trésorerie de l’entreprise. Il se calcule comme suit : BFR = stocks + créances clients – dettes fournisseurs.
  4. L’état de la trésorerie : pour connaître l’état général de l’état de la trésorerie, il suffit d’appliquer la formule suivante : Trésorerie = Fonds de Roulement (FR)
  5. Besoin en Fonds de Roulement (BFR).

Mettre en place un contrôle qualité

La mise en place d’un contrôle qualité permet d’évaluer la qualité des services et des produits proposés et de mettre en œuvre des solutions d’amélioration si nécessaire. Cette méthode est primordiale pour assurer la diffusion d’une image positive de l’entreprise auprès des clients.

Mesurer la performance

Pour gérer son entreprise, il est important de mesurer sa performance. Il s’agit de surveiller la trésorerie, d’identifier les dépenses superflues, de définir les axes d’amélioration, d’identifier les opportunités de développement et de réaliser des projections financières.

Payer les impôts

Dans le domaine de la gestion d’entreprise, il ne faut surtout pas oublier de payer les impôts à temps avant la date de clôture du premier exercice et des autres. Un retard de paiement peut entraîner des risques financiers importants et des pénalités. En principe, le versement des impôts s’effectue comme suit en France :

  1. Impôt sur les sociétés (IS) : versement de 4 acomptes trimestriels à faire avant le 15 mars, 15 juin, 15 septembre et le 15 décembre ;
  2. Solde d’IS : versement au plus tard 4 mois et 15 jours suivant la clôture de l’exercice.

Le conseiller en gestion d’entreprise : rôle, missions, qualifications

Engager un conseiller constitue une solution efficace pour assurer une meilleure gestion et garantir un meilleur pilotage. Ce professionnel est aussi connu sous d’autres appellations comme : consultant en intelligence économique, responsable en organisation d’entreprise, consultant en analyse de la performance ou consultant en organisation et management.

Le rôle et les missions du conseiller

Il s’occupe du développement des stratégies avec l’aide de la direction. Son but est de permettre le développement de l’entreprise en :

  1. Mettant en place les changements nécessaires ;
  2. Assurant une transformation progressive ;
  3. Répondant aux besoins de l’entreprise ;
  4. Définissant les changements organisationnels nécessaires.

Son travail permet de faire évaluer l’entreprise, de faciliter le travail d’équipe et de trouver les améliorations à mettre en œuvre.

Ses missions consistent à :

  1. Favoriser le développement de l’entreprise ;
  2. Participer à l’amélioration des process ;
  3. Gérer les comptes entreprises et les contrats ;
  4. Gérer la relation client ;
  5. Assurer la qualité de service ;
  6. Contribuer à l’exhaustivité des données ;
  7. Identifier les informations à recueillir et à les analyser ;
  8. Réaliser un contrôle interne : outils, indicateurs, qualité… ;
  9. Mettre en place des outils de gestion ;
  10. Trouver des solutions d’amélioration en continu.

Compétences, qualifications et salaire

Pour assurer son rôle et mener à bien ses missions, il doit souvent justifier de certaines compétences. Ce professionnel doit connaître les normes et procédures de qualité, de maîtrise de risques et de contrôle interne. Il doit également maîtriser l’environnement et la réglementation de la protection sociale. La connaissance du process et de la procédure d’affiliation, de recouvrement et de précontentieux fait partie de ses compétences.

Pour devenir conseiller en gestion d’entreprise, suivre des formations telles qu’un Master portant sur l’administration économique et sociale, l’organisation d’entreprise, le management, le commerce ou les ressources humaines est recommandé. Justifier d’une expérience dans le domaine est toujours un avantage. C’est pourquoi de nombreux parcours se font en alternance.

Le salaire d’un conseiller en gestion d’entreprise se situe autour de 65 000 € brut par an en moyenne. Il varie selon son expérience et ses qualifications.

source:https://www.legalplace.fr/guides par Samuel Goldstein

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